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 La perma-culture... une révolution digne de ce nom ?

 

 

 voir aussi la synthèse d'Eric E sur ce site

 

On a l'habitude de parler de révolution en disant "faut qu'ça pête", ça va chier, "des têtes vont tomber" etc...

A l'école, en France, tous les enfants apprennent à utiliser ce mot dans ce sens et cela nourrit le romantisme politique des Français...

La révolution de 1789 était en fait un changement de régime,  un changement profond de la structure politique et sociale de l' État: l'abandon de la monarchie de droit divin.

 

Quand les enfants ont grandi on entend communément dans les discours révolutionnaires une aspiration à la liberté, à la justice, à la paix... mais tout désir révolutionnaire politique ne semble pas se dessiner autrement qu'en brusquerie ou en rêve utopique.

Or, une révolution est une unité de temps. La période d'un retour, un tour complet de la situation doublé d'une réflexion et d'une évolution de soi-même...

Autour du soleil la terre revient toujours "au même endroit", mais 365 jours après...elle a vécu pendant un an, on la retrouve changée.

Tout comme M. Fukuoka titre son livre la révolution d'un seul brin de paille, la permaculture est une authentique révolution:

 

 

Un capitalisme efficace

 

Plus l'on deviends « riche », plus on le sera...car la capitalisation se base sur de véritables richesses non fluctuantes;

En permaculture, sans le chercher aveuglément, l'intérêt provient d'une capitalisation concrète de renouvelables à contrario de notre société actuelle qui capitalise des finances virtuelles sur des ressources fondantes.

 

 

Prenons par exemple le système vivant {atmosphère-plante-sol-roche} on peut l'encourager en investissant nos gestes dans son sens. Le résultat sera une agradation, en bon contraire de dégradation. Ainsi, sur un terrain, un permaculteur avant de planifier sur des quantités récoltés se concentre sur la bonification du système sol qui lui permettra de prendre une part tout en laissant une large part pour le système lui même, qui le rendra au centuple... Ce n'est pas du tout ce que propose le capitalisme de notre société qui avec son fonctionnement agro-intensif (même bio) exporte (productions et fertilisants) d'un point A vers un point B en ayant de cesse de s'appuyer sur la rareté ou le surplus et ce, au quatre coin de la planête....Ce qui fait que dans notre mondialisation, les famines d'un coté sont nécessaires à l'abondance de l'autre... Si on considère que le fait de capitaliser est naturel à l'homme... (chasse du mamouth au paléolithique, greniers à grain au néolithique jusqu'aux comptes en banques actuels..)

Alors il faut re-définir ce capitalisme pour qu'il suporte l'être humain sinon ce capitalisme sera dangeureux en plus d'être inefficace car gaspilleur bien que n'aillant que le mot économie à la bouche.

 

 

Il faut le baser sur les ressources et ré-volutioner notre conception de la propriété.

 

 

Nota :

En permaculture, le temps est La ressource la moins renouvelable... les aménagements doivent être réfléchi et conduit afin de produire le plus grand retour sur investissement à ce propos... Chaques éléments du système doit donc favoriser l'économie de temps, de mouvement en cumulant plusieurs fonctions. Le but est de ne plus travailler mais d'économiser le travail et l'entropie en rejoignant la capitalisation naturelle et généreuse des choses in situ: la productivité par mètre carrée sera optimisée au maximum dans les systèmes de cultures multi étagés par exemple...

L'entretient de la santé est aussi un capital du système se basant sur sa résilience écologique... la santé permaculturelle c'est la confiance en la diversitée délibérement cultivée.

On termine là dessus : Le plus grand véritable capital richesse obtenue après 10 000 années d'agriculture c'est l'immense pool génétique des plantes cultivées aujourd'hui en grand danger d'érosion et menacé par l'appropriation de firmes agro industrielle commétant un véritable crime contre l'humanité. Tout ça pour du fric, non il faut que l'on redonne ces lettres de noblesses aux capitalismes en devenant plus fort que ceux qui en détiennent les clefs de son sens linguistique. Il faut ringardiser les forces de l'argent-roi.

 

 

par un communisme vivant

 

  • La culture du socle commun avant toute chose, relativisation de l'appropriation individuelle d'une ressource: qu'elle soit rendue au système sous la forme évoluée d'un fertilisant pour le commun→ disparition de la notion de déchêt.
  • Tout l'éco-système permacultivé devient une seule et même communauté diversifiée interdépendante, qui comme un seul être, doit éviter l'accaparment cancérigène de l'une de ses parties pour subsister. De plus, pour que ça marche, chaque entité de ce système doit* apporter sa contribution à ce socle... qui collectivement du coup devient participante à la construction d'un Trésor Commun où chacun verse de son utilité en collectivisant à chaque instant son action, et dans le temps sa production, son travail

*Selon Wikipédia, Le terme «communisme» vient du latin communis formé du préfixe com- signifiant «avec» et d'une racine dérivée du substantif munus renvoyant au «devoir», à l'«office», à l'«emploi» mais pouvant aussi signifier la «fonction» ou la «tâche». Ce substantif est lui-même issu d'une racine indo-européenne mei signifiant «changer», «aller», «échanger» et dont les dérivés (monnaie, municipalité, immunité, etc.) se réfèrent aux échanges de biens et services dans une société selon les lois et les règles établies.

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Origines de la Permaculture:

  • En s'inspirant des polycultures étagées développées par les humains au cours des siècles en différents endroits de la planète la Permaculture a trouvée son nom et s'est définie dans les années 1970 comme une méthodologie spécialisée sur l'amménagement de la propriétée agricole.

- le sous titre de Permaculture 1:

«Une agriculture pérenne pour l'autosuffisance et les exploitations de toutes tailles»-.

 

  • Elle nous a ainsi proposé une méthodologie excellente en ce qui concerne les éco-systèmes de production mais ne nous a rien proposé, ou alors pas de manière claire, sur ce qui concerne l’organisation et la diffusion sociale et économique de cette production...

 

Problématique:

  • Dans les fondements du mouvement, le coté «je suis maître chez moi, j'y cultive des connaissances, je l'applique à ma ferme, à ma propriété» est très présent et il n'est apparemment presque pas remis en cause que le producteur soit propriétaire de sa production et surtout, de ses outils de production. Or, si tel est le cas, il pourrait notoriété de permaculteur grandissante en abuser: Il pourrait profiter, exploiter, créer un besoin, spéculer sur les ventes de ses surplus, augmenter sa propriété jusqu’à réduire celle d’autrui, voire se l’approprier. Il pourra acheter le travail d’autrui et s’octroyer une plus-value sur celui-ci, en monnaie, en troc, ou en ressources, mais cela serait équivalent... Il pourrait augmenter ses ressources jusqu’à créer des monopoles, qui lui permettraient de spéculer encore d’avantage, jusqu’au féodalisme... Cela serait l'abandon de l'inspiration première: l'ordre naturel. Et l'ordre naturel, qui est aussi un désordre, verse plus dans le coopératif que dans le compétif si on le regarde à sa véritable échelle... (merci à Ramite!)

 

Marginalité / idéalisme

  • Difficilement assimilable par la société mercantile comme trop en avance sur son temps car quasi intemporelle et non spécialisable, la Permaculture énonce dans ses principes fondamentaux «le partage équitable: sobriété et distribution des surplus». Et c'est par la pratique d'une permaculture concrète sur les espaces que la société humaine, de l'intérieur, retrouvera un peu de son idéal communiste en berne depuis les abus de pouvoirs du XX siècle. Car ce qui est cultivé en permaculture, c'est d'abord le socle commun désinterressé. Et ce socle commun c'est le sol, le parcours et la qualité de l'eau, les matiériaux recyclés rendu (comme même pas pris) au système, la redistribution des ressources...Entre tous les êtres vivants.

 

Propriétaire, oui mais de quoi ?

  • Pour le plaisir et parce qu'elle est belle, une sentence-citation de Karl Marx :

 

 

  • «Le jardin appartient à celui qui le cultive et celui qui s'y promène»

 

en ceuillant une pomme

sur celui que tu désignes d'habitude comme tiens

mais qui n'est que

ton voisin :

l'Arbre,

le promeneur n'est pas un voleur!

car

cet arbre

n'appartient fondamentalement qu'à:

la Vie!

de même que

cette terre bien qu'elle soit cadastrée n'appartient: qu'au

Ciel!

 

 

Par obligation et c'est aussi une joie, on comprendra bientôt, et à nouveau, que c'est l'humain qui appartient à la terre en faisant partie de son système vivant et non l'inverse. Aussi en poussant la portée de cette pensée de Marx on comprent que dans le jardin même l'escargot à droit à une, pour ne pas dire sa, part dans les salades car lui aussi est promeneur comme potentiellement tout être vivant.

 

 

 

  • La propriété c'est le vol: l'utilisation d'herbicides, de foncicides, de coffres forts, d'esclaves soumis, sont des réflèxes sociaux d'une multitude de propriétaires. La propriété est un meurtre.

 

C'est une affaire de réflexion pour en conclure et nous avons vraiment beaucoup de chance en tant qu'être humain de pouvoir réfléchir à tout cela: Ton jardin ce coupe de l'essence même du vivant mais le jardin restera à toi quand il restera à tous!

 

 

Vivre ensemble

 

  • Et puis, quitte à partager une pomme autant partager l'amour et la connaissance intime du système qui a mis au monde cette pomme. Cela suggère aussi de donner la semence, le noyau, le pépin au promeneur que l'on croyait voleur... la mort n'existe plus...
  • Qui sait où ce promeneur sèmera l'arbre ? Ca donnera l'occasion d'aller croquer la pomme ailleurs...
  • mais pardon, de qui parle t-on de l'homme ou de l'oiseau?

 

Ps: Si vous êtes menacé par un fusil, pris en flagrant délit de grapillage... essayer de vous arranger à l'ammiable en donnant l'adresse de ce site...



 

 

= la possible "anarchie religieuse"
c'est une affaire de goût discussion en commentaire si vous voulez...

 

 

 

 

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28/10/2011
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